Kray&Co 2024 Outlook Annuel - A quoi devons-nous nous attendre pour ce nouveau millésime ?

Dans son rapport annuel, Kray&Co apporte un esprit critique sur les différentes classes d'actifs et secteurs tendances pour l'année 2024

En cette période de transition et d'innovation, nous sommes ravis de vous présenter l'Outlook Annuel de Kray&Co pour 2024. Cette année, nous continuons à explorer les dynamiques changeantes et les opportunités émergentes dans un paysage économique en pleine évolution.

Notre analyse macroéconomique, détaillée dans ce rapport, fournit un éclairage sur les performances mondiales et esquisse les perspectives pour l'année à venir. Nous abordons également les stratégies par classe d'actifs et examinons les tendances sectorielles clés, offrant ainsi potentiellement un cadre pour orienter vos différentes stratégies et prises de décision

Nous analyserons l'impact des réformes imminentes et de la digitalisation sur les différentes classes d'actifs, avec une attention particulière portée aux secteurs du non-côté, à l’émergence de la dette privée au cœur des transactions et l’évolution des marchés publics. Nous nous pencherons également sur les secteurs tendances de l'année, en mettant l'accent sur l'immobilier, les infrastructures, l'énergie, la santé et l'éducation, tous jugés cruciaux pour la croissance future. Chaque segment est examiné à travers le prisme de la consolidation, des défis réglementaires et des perspectives d'expansion.

Nous vous souhaitons une excellente lecture de ce rapport, espérant qu'il vous apportera des perspectives enrichissantes et des informations stratégiques pour naviguer avec succès dans l'année à venir.

Vous n’avez pas le temps ? Voici les 11 points clés de notre outlook 2024 :

  • L'économie mondiale a surpassé les attentes en 2023, avec une croissance du PIB mondial meilleure que prévue et une baisse significative de l'inflation de base ;
  • En Europe, les craintes d'une crise énergétique ont été apaisées grâce à une gestion efficace des ressources et un hiver clément, contribuant à une croissance économique inattendue ;
  • Malgré des prix énergétiques élevés et des taux d'intérêt pesants, une amélioration des conditions macroéconomiques est anticipée pour 2024 ;
  • Le marché des fusions-acquisitions a subi un ralentissement en 2023 mais montre des signes de reprise avec un intérêt croissant pour les transactions de taille petite et moyenne ;
  • Les valorisations des entreprises devraient continuer à corriger, avec un multiple moyen des transactions tous secteurs confondus visé sur les opérations de mid-market aux alentours de 8.1x l’EBITDA, mais avec un écart type inter-secteur réduit ;
  • Les critères ESG et la cybersécurité deviennent des éléments de plus en plus influents dans les décisions d'investissement et les opérations de fusions-acquisitions ;
  • La dette privée gagne en popularité face au retrait des prêteurs traditionnels, offrant de nouvelles opportunités de financement aux industriels ;
  • Les marchés publics font face à des défis distincts, mais la diversité et la résilience des marchés non-côtés présentent des opportunités d'investissement attrayantes.
  • L'immobilier et les infrastructures bénéficient de la volatilité actuelle, offrant des opportunités dans certains segments malgré une baisse des transactions ;
  • Le secteur de l'énergie en Europe prévoit une croissance, notamment dans les sous-secteurs de l'énergie solaire et du stockage, malgré les défis logistiques et financiers ;
  • Le secteur de l'éducation poursuit sa consolidation et expansion, avec une digitalisation croissante et une présence internationale accrue pour les groupes d'enseignement supérieur privés français.

Contexte Économique Global et Perspectives pour 2024

La performance économique mondiale de 2023 a surpassé les attentes, avec une croissance du PIB mondial dépassant les prévisions de consensus de 1 point de pourcentage (pp) et de 2 pp aux États-Unis (Source: FMI, World Economic Outlook, 2023). Cette croissance s'est accompagnée d'une baisse notable de l'inflation de base, passant de 6% en 2022 à 3% dans les économies concernées, signe d'une reprise post-Covid robuste et d'une gestion efficace de la politique monétaire.

En Europe, les craintes d'une crise d'approvisionnement en énergie, notamment en gaz naturel, se sont avérées infondées grâce à une utilisation efficace des matières premières, de nouvelles sources d'importation et un hiver clément. Ces facteurs ont contribué à une croissance économique plus élevée que prévu en 2023 (Source: Commission Européenne, Autumn 2023 Economic Forecast).

Cependant, des défis subsistent. Les prix de l'énergie restent significativement élevés malgré une baisse des indices principaux, exerçant une pression inflationniste qui se maintient en ce début 2024. Les taux d'intérêt toujours relativement élevés continuent de légèrement freiner la reprise du développement économique, affectant à la fois la production et l'emploi, même si de meilleures conditions macroéconomiques devraient voir le jour sur le second semestre 2024.

Notre vision des différentes classes d'actifs pour 2024

Le Marché du Non-Côté et ses Opportunités en 2024

Le marché des fusions-acquisitions a connu une année difficile en 2023, marquée par une baisse globale de l'activité. Selon le fournisseur de données LSEG, le marché mondial des fusions-acquisitions a chuté de 17 %, faisant suite à une année 2022 déjà en retrait de 37 %. Cette baisse consécutive sur ces deux années est une première depuis la crise financière de 2008-2009.

Au total, les transactions mondiales de fusions, cessions ou acquisitions ont atteint 2900 milliards de dollars, un montant au plus bas depuis une décennie et presque divisé par deux par rapport au pic de 2021 de 5650 milliards de dollars. En France, la tendance est similaire avec une diminution de 20 % des opérations en 2023, totalisant 125,6 milliards de dollars. Les États-Unis ont légèrement mieux résisté avec un recul de 6 % du marché.

Malgré ces obstacles, le marché des fusions et acquisitions (M&A) montre des signes optimistes pour 2024, en dépit d'un contexte économique et financier complexe. Les transactions de taille petite et moyenne devraient prendre les devants de la scène pour ce nouveau millésime, offrant des opportunités de transformations stratégiques et de croissance accélérée. Les facteurs tels que le ralentissement de l'inflation, la stabilisation des taux d'intérêt et la baisse maîtrisée des levées de nouveaux capitaux en parallèle d’un marché du secondaire qui se renforce sont autant d'indices en faveur de cette reprise au sein de cette classe d'actifs.

Malgré une baisse initiale des volumes de transactions en 2023, le marché montre des signes de reprise, avec des perspectives améliorées pour 2024, caractérisées par une recherche accrue de financement alternatif et une focalisation sur la création de valeur dans les transactions.

Concernant les valorisations, nos perspectives demeurent inchangées avec une anticipation de baisse modérée des multiples moyens au cours de l'année 2024. Nous prévoyions lors de notre Outlook 2023 une correction d'environ 30% par rapport au pic de 2021 observé par l’indice Argos (11,6 fois l'EBITDA), signifiant une convergence vers une moyenne d'environ 8,1 fois l'EBITDA d'ici la fin de 2024 / début de 2025. Par ailleurs, l'écart type intersectoriel, souvent présent lors de marchés perturbés, devrait se resserrer progressivement au cours de l'année 2024. Cela est attendu notamment grâce à la normalisation des opérations dans les secteurs du voyage, de l’industrie, de l'hôtellerie et de la restauration, qui ont été particulièrement affectés pendant et après la crise du COVID.

Information importante, 85 % des acteurs s'attendent à ce que les critères ESG jouent un rôle croissant dans les fusions et acquisitions au cours des trois prochaines années. La cybersécurité et la capacité des acteurs industriels à identifier et ne pas sous-estimer ce risque représente également un facteur qui devrait de plus en plus peser dans la prise de décision.

Dette Privée: Croissance et Dispersion

Avec une valeur globale dépassant les 1,6 trillion USD, la dette privée représente désormais environ 12% de l'univers des investissements alternatifs de 13 trillions USD (Source: Rapport AIMA, 2023). La défection des banques et prêteurs publics du marché intermédiaire a ouvert des opportunités significatives pour les prêteurs directs. En 2024, la hausse du coût du capital influencera différemment les secteurs et les entreprises, en fonction de leur pouvoir de fixation des prix et de la gestion de leur structure de capital.

« La dette privée est un secteur qui redevient à la mode avec de plus en plus d’industriels qui y ont recours de par sa simplicité d’approche, à l’entrée comme à la sortie et tout au long de la durée du deal. Cette simplicité, de plus en plus de clients nous la demandent dans le cadre de notre accompagnement »

Thomas Rigaudeau (Managing Partner, Kray&Co)

Les Marchés Publics en 2 temps:

En comparaison, les marchés publics, notamment en Europe, sont confrontés à des défis distincts. Les taux d'intérêt élevés et les pressions inflationnistes continuent de freiner la croissance économique. Cela crée un contraste avec les marchés du non-côté, où la diversité et la résilience offrent des opportunités d'investissement plus stables et au potentiel parfois plus élevé.

Au cours du premier quadrimestre de 2024, nous anticipons un ajustement à la baisse des indices boursiers, principalement attribuable à la correction des actions de croissance qui ont significativement contribués à leur hausse.

Ce redressement sera vraisemblablement une réponse à la normalisation de la politique monétaire, avec des taux d'intérêt qui devraient connaître une diminution discrète mais déterminante de la part de la BCE et de la Fed, comme nous l'avions envisagé dans notre analyse de début d'année.

Le reste de l'année devrait voir une reprise plus générale et équilibrée du marché, avec les stocks de valeur qui rattraperont le mouvement ascendant initié par les actions de croissance au cours du second et troisième quadrimestre, après une légère correction prévue des marchés sur le premier quadrimestre, notamment due au poids important de ces actions de croissance dans les différents indices mondiaux (S&P 500, Nasdaq …), qui affichent déjà quelques prises de bénéfices.

Concernant l’inflation, les prévisions de Kray&Co restent constantes, projetant une stabilisation autour de 2% d'ici la fin de l'année 2024. Cette dynamique devrait réduire la volatilité du marché par rapport à celle observée en 2023, sans pour autant mener à une progression aussi spectaculaire. Cette stabilisation devrait être suffisante pour raviver l'intérêt des entreprises envers les introductions en bourse, marquant ainsi un renouveau de la confiance et de l'activité sur les marchés de capitaux.

Les Secteurs Tendances pour 2024 :

Immobilier : Trouver de la Valeur dans la Volatilité

Le secteur de l'immobilier, confronté à un ajustement des valorisations, présente des opportunités attrayantes dans des types de propriétés spécifiques, tels que l'industriel et la logistique, le commerce de nécessité et certaines formes de résidentiel. Bien que les volumes de transactions aient chuté de 57% en un an (Source: Rapport Knight Frank, 2023), cette classe d'actifs a historiquement bien performé après des périodes de perturbation.

Infrastructures : Résilience et Opportunités

L'infrastructure, en tant que classe d'actifs, démontre une résilience remarquable. L'inflation élevée et la volatilité des marchés boursiers et obligataires mettent en évidence les atouts inhérents à de nombreux investissements en infrastructure. Ces derniers sont soutenus par des tendances structurelles à long terme, telles que la nécessité de reconfigurer le système énergétique et d'investir dans la décarbonisation de tous les secteurs. La demande croissante pour le haut débit en fibre, les tours cellulaires et les centres de données illustre l'expansion de l'infrastructure numérique à l'échelle mondiale (Source: Rapport de l'OCDE sur l'infrastructure numérique, 2023).

Les chaînes d'approvisionnement sont en pleine reconfiguration, influencées par la fragmentation géopolitique et des tendances telles que l'onshoring et le nearshoring. Cette dynamique stimule les investissements dans les infrastructures logistiques clés comme les chemins de fer et les ports. Selon une étude de la Banque Mondiale (2023), ces investissements sont cruciaux pour maintenir la compétitivité dans un contexte de tensions commerciales croissantes.

Énergie : un renouveau sous le signe de l’indépendance

L'année 2024 s'annonce prometteuse pour les opérations de fusions-acquisitions dans le secteur de l'énergie en Europe, avec une majorité écrasante de dirigeants et de gestionnaires de fonds de private equity (82 %) prévoyant une augmentation des opportunités dans ce domaine. Près de deux tiers des personnes interrogées (64 %) envisagent d'accroître leurs investissements dans le secteur, tandis que 33 % prévoient de les maintenir au niveau actuel. L'énergie solaire et le stockage émergent comme les sous-secteurs les plus attractifs pour les investissements, reflétant l'importance de la transition énergétique.

L'Europe du Sud-ouest se distingue comme la première région d'investissement dans le secteur de l'énergie, tandis que les défis liés à la chaîne d'approvisionnement et au financement sont cités comme les principaux obstacles. Malgré ces défis, l'étude indique que l'activité d'investissement et de fusions-acquisitions dans le secteur européen de l'énergie devrait être soutenue dans les 12 à 24 prochains mois, avec des transformations profondes et des repositionnements stratégiques dans le secteur.

Santé : Secteur en pleine expansion mais dans le viseur du régulateur

Central dans le positionnement de Kray&Co, le secteur de la santé, traditionnellement considéré comme stable par les investisseurs, connaît une évolution notable, marquée par un rôle accru des fonds d'investissement dans les opérations de fusions et acquisitions. Ces derniers favorisent le développement et l'innovation, notamment dans les dispositifs médicaux. Après une période de volatilité, avec une baisse des transactions en biopharmacie de 42 % et une réduction globale de 62 % de la valeur totale des opérations, le secteur observe une reprise significative. Les transactions dans le secteur de la santé représentent actuellement 14 % de l'ensemble des fusions et acquisitions, une proportion inédite ces deux dernières années, soulignant la résilience du secteur.

Cette reprise est alimentée par plusieurs facteurs clés, notamment l'innovation continue dans les thérapies cellulaires, l'ARNm, et les technologies numériques, ainsi que par l'expiration prochaine de nombreux brevets pharmaceutiques importants. Les PME, confrontées à un accès limité au financement bancaire, se tournent de plus en plus vers les fusions et acquisitions pour soutenir leur croissance. Malgré certains obstacles tels que le cadre réglementaire strict et l'incertitude des politiques de santé, le secteur montre des signes d'activité accrue, avec des stratégies d'acquisition stratégique axées sur l'accès à l'innovation et une intégration complète des pipelines. L'avancée technologique, en particulier dans la e-santé, stimule également l'activité de fusions et acquisitions, transformant les pratiques et préfigurant l'avenir de la médecine.

Attention néanmoins, cette concentration soulève des inquiétudes quant à l'impact potentiel sur la qualité et l'accessibilité des soins de santé. Le Conseil de la Caisse nationale de l’Assurance Maladie (Cnam) a appelé à une réflexion approfondie sur la financiarisation du secteur, et son directeur général a proposé la création d'un observatoire pour évaluer ce phénomène. Les préoccupations se concentrent également sur les risques associés à la consolidation du marché et les effets de cette concentration sur la gouvernance et le contrôle du secteur, tout en reconnaissant que cette consolidation a permis d'investir dans des équipements de pointe et a été bénéfique lors de crises comme celle du Covid-19. Ces défis appellent à une gestion prudente et à une réglementation équilibrée pour garantir que les opérations de fusions et acquisitions dans le secteur de la santé répondent à la fois aux objectifs économiques et aux impératifs de soins de qualité.

Éducation : des signes qui ne faiblissent pas

Le secteur de l'éducation devrait continuer sa consolidation en 2024, un domaine où Kray&Co est actif depuis des années. Avec un budget de l'État maintenu et d'importantes réformes prévues pour 2024, telles que la réforme France Travail redéfinissant les appels d'offres de Pôle Emploi, le secteur devrait continuer à séduire les industriels et investisseurs nationaux et européens. La digitalisation a créé une dichotomie entre les entités aux processus "traditionnels", avec une marge d'EBITDA de 8 à 14 %, et les acteurs ayant numérisé leur accompagnement et introduit le "phygital" dans leurs parcours pédagogiques, investissant massivement dans l'innovation et l'automatisation des processus, certains atteignant jusqu'à 30-35 % de marge d'EBITDA.

La consolidation du marché est plus prononcée chez les petits établissements que chez les grands groupes structurés financés par des fonds d'investissement. L'investissement dans l'enseignement supérieur privé, stimulé par des facteurs tels que l'augmentation du nombre d'étudiants et des moyens financiers accrus, est en hausse constante. Les Centres de Formation et d'Apprentissage (CFA) devraient par ailleurs "voler la vedette" aux Organismes de Formation offrant des formations qualifiantes et certifiantes en 2024, à la suite de la volatilité induite par la réglementation du CPF entre 2021 et 2023.

Sur le plan international, certains groupes d'enseignement supérieur privés français se tournent vers des marchés étrangers, notamment en Europe et en Afrique, en rachetant des écoles existantes ou en ouvrant de nouveaux campus. Ces mouvements stratégiques, principalement menés par des groupes importants, témoignent d'une phase de développement ambitieuse au-delà des frontières nationales. Les investissements sont concentrés sur des écoles ayant un marché domestique important ou sur la création de campus avec un recrutement local. Cette expansion internationale, associée à une saturation potentielle du marché français, est envisagée comme un relais de croissance clé pour l'avenir. Les groupes d'éducation privés, en intégrant pleinement l'écosystème éducatif, contribuent à l'insertion professionnelle des jeunes, ce qui renforce leur position et influence dans le secteur global de l’éducation.

Conclusion: (presque) au bout du tunnel

Alors que nous clôturons notre Outlook Annuel Kray&Co pour 2024, il ressort clairement que le dynamisme économique de l'année écoulée a jeté les bases d'un paysage d'opportunités nuancé pour l'année à venir. En dépit des fluctuations du marché, la reprise post-Covid reste vigoureuse, portée par des indicateurs économiques qui, malgré une inflation et des taux d'intérêt encore défavorables, laissent entrevoir une accalmie. Le secteur de l'énergie, après avoir esquivé une crise redoutée, émerge plus fort et plus autonome, ce qui promet de stimuler la croissance dans l'Union Européenne.

La tendance à la consolidation dans le secteur des fusions et acquisitions, bien qu'entravée par une période de ralentissement, semble prête à connaître un renouveau en 2024. Nous prévoyons une montée en puissance des transactions de moyenne taille, portées par la normalisation des politiques monétaires et une concentration sur la création de valeur. La dette privée s'affirme de plus en plus comme une alternative viable et attrayante pour les acteurs du marché, tandis que les marchés publics se préparent à une reprise modérée mais stable. Les critères ESG et la cybersécurité s'installent en outre comme des facteurs décisifs dans les stratégies d'investissement et de gestion du risque.

Quant aux secteurs clés de l'immobilier, des infrastructures, de l'énergie et de la santé, ils représentent des domaines d'opportunités distinctes, chacun avec ses défis spécifiques et ses promesses de croissance. L'éducation, particulièrement, se trouve à un tournant stratégique avec l'avancée de la digitalisation et l'expansion internationale, signalant un avenir où l'innovation pédagogique et l'intégration professionnelle des jeunes deviennent des piliers de la croissance sectorielle. La prudence reste de mise, néanmoins, car la consolidation rapide doit se faire en gardant un œil sur la réglementation et sur la mission fondamentale de l'enseignement : former les esprits de demain.


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