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Tendances et Opportunités: Le marché de la formation professionnelle

December 14th, 2021

Tendances et Opportunités: Le marché de la formation professionnelle

Formation professionnelle, tendances et opportunités

Le marché de la formation professionnelle

Le dernier projet de loi de finances recensait dans la branche de la formation professionnelle en France, 66 889 dispensateurs de formation en 2018, dont 1/3 exerçant à titre principal et 2/3 à titre secondaire. Parallèlement, le ministère du travail en avait dénombré sur la même période plus de 100 000.

97,6% des organismes de formation (OF) relèvent du secteur privé (OF à but lucratif, OF à but non lucratif ou formateurs individuels). Face aux spécialistes référencés en général sous les codes 85.59A de la NAF, de très nombreux acteurs extérieurs interviennent sur le marché de la formation professionnelle.

Les acteurs de la formation professionnelle se décomposent en quatre sous-secteurs :

Le nombre d’organismes semble se stabiliser voire légèrement reculer, après de nombreuses années de hausse provenant principalement des formateurs individuels et des organismes du secteur privé.

Le marché de la formation professionnelle reste très attractif notamment grâce au soutien important que lui accorde l’Etat. La formation tout au long de la vie est en tête de l’agenda gouvernemental, dans un objectif d’amélioration de la compétitivité des entreprises, de développement des compétences et de renforcement de la cohésion sociale.

L’État a fléché des investissements massifs vers la formation professionnelle dans le cadre du plan de relance, dont 360 M€ pour digitaliser les activités (plateformes de contenus pédagogiques, offres de formation ouverte et/ou à distance, etc.).

Répartition des bénéficiaires du financement de la formation professionnelle en France en 2018 (en millions d'€)

En 2018, les publics bénéficiaires de la formation professionnelle étaient par ordre décroissant, les jeunes (29,5%) en apprentissage ou en insertion professionnelle, les actifs occupés du secteur privé (25,7%), les agents publics (23,5%) et les demandeurs d’emploi (21,3%).

Chiffres clés du marché de la formation professionnelle

La dépense nationale en matière de formation professionnelle (hors investissements directs des entreprises) a rebondi en 2016, portée par le Plan 500 000 formations supplémentaires, après deux années moroses liées à l’attentisme consécutif à la mise en œuvre opérationnelle de la réforme de 2014.

Selon les dernières données révisées, elle a légèrement diminué en 2017 (-1,6%), avant de se stabiliser en 2018 (+0,5%). Les dépenses de formation (hors dépenses directes des entreprises) se sont ainsi élevées à 26,07 Md€ d’euros, soit l’équivalent de 1,1% du PIB français.

La dynamique s’est a priori confirmée en 2019, soutenue par une hausse de la contribution obligatoire des entreprises et des investissements bien orientés de l’État, même si la réforme du système a pu engendrer un certain attentisme.

La crise sanitaire et économique a cependant créé un repli de la dépense nationale en 2020, avec une chute des ressources des financeurs. Néanmoins, les moteurs du marché de la formation professionnelle sont solides et laissent présager une reprise.

Plusieurs éléments soutiendront une augmentation progressive de la dépense nationale de formation professionnelle d’ici 2024 (+2,0% par an entre 2022 et 2024).

Dépense nationale en matière de formation professionnelle et d'apprentissage (en milliards d'€).

En conclusion, aujourd’hui les métiers et les qualifications requises évoluent rapidement. Pour cela, il devient primordial pour les entreprises comme pour les salariés de s’adapter à ces évolutions pour rester compétitifs. Cette adaptation passe inévitablement par la formation professionnelle et l’amélioration des compétences. L’éducation et la formation sont en ce sens la priorité de l’Etat.

Prise de conscience en période de COVID-19, un boost du marché de la formation professionnelle en perspective

Le rebond du chiffre d’affaires des organismes de formation professionnelle

Le chiffre d’affaires des prestataires de formation s’est élevé à 15,4 Md€ en 2018, soit environ 60% des 26,1 Md€ de la dépense nationale en matière de formation professionnelle continue et de l’apprentissage (hors dépenses directes des entreprises).

L’évolution du chiffre d’affaires a divergé en 2018 selon le statut juridique des prestataires. La catégorie des formateurs individuels a enregistré une progression dynamique de 13,6%, de même que les OF publics et parapublics avec une hausse de 7,6%. Le chiffre d’affaires OF privés à but lucratif a également augmenté de 3%. Cependant, celui des OF privés à but non lucratif (structures associatives essentiellement) a reculé de 1,6%.

En 2018, le chiffre d’affaires des organismes de formation à titre principal (dont le code NAF relevait de l’enseignement ou de la formation) correspondait à 40% de la dépense nationale en formation professionnelle, soit 10,5 Md€.

Parmi les organismes de formation à titre principal, les organismes privés à but lucratif (à titre principal ou secondaire) représentaient à eux seuls 31,3% de la dépense nationale avec 8,2 Md€ de chiffre d’affaires.

La période de crise sanitaire a durement pénalisé les prestataires de formation. Dans ce contexte de COVID-19, le chiffre d’affaires des OF a assez nettement diminué en 2020 avec une baisse estimée à 14% selon Xerfi.

En 2021, la reprise a favorisé les OF avec un rebond du chiffre d’affaires de +12%. La croissance va renouer avec un rythme plus classique, autour de 2 à 3% par an d’ici 2024. Le segment BtoC, avec le CPF, et la numérisation des formations proposées par les OF seront deux relais de croissance majeurs.

Les conséquences du COVID-19 sur le marché de la formation professionnelle

En 2020, le gouvernement a dû suspendre la formation en présentiel durant le premier confinement puis fortement la restreindre durant le second. Hors périodes de confinement, les mesures sanitaires ont fortement limité les capacités d’accueil. Si une partie des formations a pu basculer en distanciel, le passage au stade 3 de la pandémie a entraîné des annulations massives de formations, sans possibilité de report, en particulier de la part des entreprises. Ces événements ont donc fortement pesé sur le volume d’activité des OF.

Le COVID-19 a aussi entrainé une mutation de l’offre de formation. Les OF ont fortement accéléré la numérisation de leur offre en 2020 (classe virtuelle, capsules vidéo, etc.) pour faire face à la pandémie et assurer un maximum de séances en distanciel. Ils ont également ajusté leur catalogue pour répondre à des problématiques du moment (manager en télétravail, santé et sécurité au travail, etc.). Enfin, les OF ont élargi leurs services en intervenant en aval et en amont des séances de formation (conception et ingénierie de formation, suivi post-formation, etc.). Le développement de l’offre a ainsi permis aux OF d’accroître leur base de revenus et de revaloriser leurs tarifs.

Les spécialistes de la formation à distance sont les grands gagnants du COVID-19. Dans ce contexte, ils n’ont fait que gagner de nouveaux utilisateurs, en séduisant les entreprises et en basculant aussi en BtoB. De nombreux investissements ont pu être enregistrés afin de renforcer les offres, de se diversifier et de se développer internationalement. OpenClassrooms, Groupe Studi, Skill & You font ainsi partie de ces grands gagnants grâce au capital-investissement.

On peut observer divers profils chez les spécialistes du e-learnings. On retrouve les parcours diplômant et cours en ligne, les plateformes de MOOC (BtoB)  et les géants du numérique comme Microsoft et sa plateforme Linkedin.

De manière générale, les OF sont confrontés à la révolution du digital learning, portée par de nouveaux entrants renouvelant les méthodes d’apprentissage (mobile learning, adaptative learning, etc.). La formation à distance a démontré sa viabilité durant la crise, forçant les OF à accélérer la numérisation de leurs offres et impliquant aussi d’énormes investissements financiers et humains.

De nouvelles opportunités et axes de développement pour le marché de la formation professionnelle

À plus long terme, les tendances sociétales font émerger d’autres thématiques fortes en matière de formation : transition écologique, réindustrialisation, services à la personne, etc. De nombreuses opportunités s’ouvrent aux OF qui devront identifier les créneaux les plus porteurs et créer des offres adaptées aux nouvelles attentes des clients. Déjà, divers acteurs se positionnent en lançant de nouveaux modules ou cursus centrés sur ces thématiques émergentes comme la RSE, la cybersécurité ou la data science.

Le ciblage marketing s’inscrit comme un enjeu crucial à l’heure de la transformation numérique. La gestion de la connaissance client va occuper une place fondamentale dans la stratégie marketing des prestataires de formation dans les années à venir, à l’heure où la transformation numérique des OF va continuer de s’accélérer avec la crise. En effet, dans la mesure notamment où les actifs pourront directement se renseigner en ligne sur une formation, contacter un prestataire et même payer une formation, les OF se trouveront en possession de masses de données qui ouvriront  la porte à une plus grande personnalisation de l’offre. De plus, l’accès à des bases de données comportementales leur permettra de segmenter plus finement leur marché. D’un point de vue concurrentiel, cette évolution constituera un argument de plus en faveur de la consolidation du secteur, au regard du facteur financier (les plus gros acteurs seront les plus à même d’engager les investissements technologiques nécessaires) et réglementaire (la gestion des données clients, soumise désormais à une réglementation stricte, suppose aussi des coûts supplémentaires).

Parmi les acteurs les plus importants de la formation et du ciblage marketing, on peut notamment citer LinkedIn, fortement en avance en matière de connaissance client. Le réseau social professionnel LinkedIn (Microsoft) s’est attaqué au marché de la formation continue avec son service LinkedIn Learning, issu du rachat en 2015 de la plateforme américaine Lynda.com. Il s’est positionné en 2019 sur le marché français avec une offre sous divers formats (cours en vidéo, micro-learning, etc.). Il dispose d’un atout majeur avec sa capacité à détecter les « skills gaps », c’est-à-dire les écarts entre les compétences demandées par les entreprises et celles des travailleurs. LinkedIn peut ainsi formuler des recommandations de formation à ses utilisateurs.

En conclusion, la crise liée à l’épidémie a permis de renforcer un marché historique. Elle a en plus de cela, légitimé la formation à distance comme un stimulant du marché. Les organismes de formation ont adapté leur catalogue de formations afin de mieux articuler leur offre face à l’épidémie et aux nouvelles thématiques de notre société. Cette mutation fait suite à l’apparition de nouveaux métiers (Community Manager, Ingénieur plateforme Cloud, …).

Via le plan de relance, la formation s’inscrit comme un levier majeur de la relance économique. De plus, avec la hausse de reconversions professionnelles et du nombre de chômeurs à former (8,1 % de chômeurs en France en 2021) l’attrait pour la formation se fait grandement ressentir.

Enfin, la période post confinement a renforcé l’intérêt des investisseurs pour les acteurs de la formation, notamment le domaine du e-learning. Ces investissements vont permettre de renforcer l’offre et l’innovation.

Les 3 grands défis stratégiques d’ici 2024 du marché de la formation professionnelle

Un environnement institutionnel favorable et exploitable

C’est un fait, aujourd’hui les métiers et les qualifications requises évoluent rapidement. C’est pourquoi, il devient primordial pour les entreprises comme pour les salariés de s’adapter à ces évolutions pour rester compétitifs. Cette adaptation passe inévitablement par la formation professionnelle. C’est dans ce contexte que la loi “Avenir Professionnel” agit pour permettre à chacun de se former, d’évoluer dans sa carrière et de renforcer son employabilité. Ainsi, la loi fait naître de nouvelles mesures:

La loi « Avenir professionnel » de 2018 a refondu le système de la formation professionnelle et conforté juridiquement l’essor du digital learning. La principale source d’évolution du marché reste la révolution numérique qui a amené de nouveaux entrants à s’intéresser à cet univers.

Avec le plan de relance 2021, l’État a déployé des moyens conséquents pour soutenir le secteur : 1 Md€ pour maintenir l’employabilité des salariés avec le dispositif FNE-Formation, plus de 1 Md€ pour former les jeunes et notamment les moins qualifiés, 400 M€ pour les reconversions professionnelles ainsi que 360 M€ pour moderniser l’appareil de formation.

Toutefois il faudra rester vigilant, car malgré ces investissements, le financement des activités de formation professionnelle sera sous tension ces prochaines années. Un rapport de l’IGF d’avril 2020 a mis en avant un potentiel trou de 4,9 Md€ d’ici à 2023 (hors pandémie) pour financer les dispositifs de la réforme de 2018, notamment le CPF. Menace qui risquerait d’impacter fortement le marché de la formation si l’Etat n’était plus en mesure de prendre en charge certaines formations.

L’essor du segment BtoC

Mesure phare de la loi « Avenir professionnel » de 2018, la monétisation du CPF a une conséquence fondamentale pour le marché dans son ensemble, notamment pour les acteurs de la formation : un développement de l’activité BtoC. En effet, le CPF nouveau régime peut être utilisé sans intermédiaire par les salariés pour mener des projets personnels, sans lien avec leur entreprise et sans passage obligé par les organismes collecteurs. Ce changement donne aux particuliers un véritable « pouvoir d’achat » en matière de formation et rend l’outil plus attractif et plus facilement mobilisable. Ajoutée à cela la création de l’application « Mon compte formation », le pouvoir d’achat des clients particuliers a été singulièrement renforcé par la réforme.

Les prestataires de formation disposent donc d’une fenêtre de tir, mais la transition ne sera pas simple. Ce virage vers le BtoC implique des transformations radicales dans leur modèle d’affaires et des investissements nécessaires. Leur succès sera demain déterminé par leur capacité à attirer des salariés qui vont décider par eux-mêmes, indépendamment de leur employeur. Cela induit un accroissement des dépenses en marketing et communication, en matière d’adaptation des systèmes d’information, de développement de nouveaux catalogues de formations certifiantes (avec une attention toute particulière sur les métiers du web), etc.

Cet essor ne se produira cependant pas sans une régulation majeure des acteurs du marché. Le label Qualiopi, introduit récemment par le gouvernement, vise ainsi à assainir ce secteur extrêmement lucratif et porté par une multiplicité d’acteurs, qui s’y sont souvent implantés de manière précipitée. L’objectif de cette démarche est de démocratiser l’accès à la formation sans concession vis-à-vis de la qualité des prestations proposées, l’État étant le principal pourvoyeur de fonds de cette industrie. A titre d’exemple la Caisse des Dépôts compte mettre en place ces outils de contrôle automatique permettant d’exclure systématiquement les OC non-certifiés.

Bilan chiffré de la politique « Mon Compte Formation » (au 31 décembre 2020)

Les formations sélectionnées basculent lentement des cours d’anglais et de bureau vers des programmes plus orientés « métier » tels que l’informatique ou la sécurité.

La transformation numérique des acteurs de la formation

La révolution numérique a bouleversé le marché de la formation professionnelle. Les particuliers comme les professionnels attendent aujourd’hui beaucoup des offres en ligne pour apprendre grâce aux outils numériques qui présentent de nombreux avantages : facilité d’adoption et d’utilisation, prix compétitifs, pertinence de l’offre sur les compétences montantes (code, marketing digital, data science, etc.), etc.

De nouvelles méthodes d’apprentissage se sont développées comme le micro-learning, les serious games, l’adaptive learning, ou le mobile learning. Cette évolution a été portée par des nouveaux entrants apparus sur le marché : les spécialistes du e-learning et des MOOCs à l’image d’OpenClassrooms, Fun MOOC, Coursera ou Udemy, les éditeurs de solutions logicielles de type learning management system (LMS) / learning experience platform (LEP/LXP) comme 360Learning, Coorpacademy ou CrossKnowledge (Wiley), sans oublier les géants du numérique qui s’attaquent au marché de la formation professionnelle tels que LinkedIn (Microsoft), Youtube ou Facebook. En période de confinement et de distanciation sociale, ces acteurs sont tous montés à l’offensive pour conquérir de nouveaux clients.

La crise sanitaire, en imposant la formation en distanciel pendant le premier confinement, a accéléré la transition vers le digital learning et a démontré sa pertinence. Les OF, qu’ils aient déjà commencé la numérisation de leur offre ou aient amorcé une réflexion sur le sujet, ont dû s’adapter rapidement. Ils ont pu éprouver la formation à distance et ses modalités (classe virtuelle, capsules vidéo, etc.) et réfléchir à leurs pratiques.

Pour autant, le digital learning ne va pas supplanter la formation en présentiel, mais sera complémentaire. La recherche du juste équilibre sera la clé pour les acteurs de la formation, en développant l'apprentissage hybride combinant formation en ligne et en présentiel (blended learning). Pour les OF, c’est également une opportunité pour diversifier leurs activités en allant vers l’accompagnement des clients, avec du conseil en stratégie de digital learning ou la conception de parcours multimodaux.

Parallèlement, le gouvernement a posé un cadre favorable à l’essor du marché. L’état pousse les actifs à la formation, renforçant ainsi la clientèle des OF. La monétarisation du CPF a engendré de nouvelles opportunités notamment avec le segment du BtoC. Le COVID-19 a aussi nourri l’envie de reconversion professionnelle et permis d’accélérer l’instauration de formations en ligne, grâce à l’utilisation du marketing digital afin de toucher plus de personnes.

Le marché est en pleine transition numérique et plusieurs entreprises rejoignent ce segment de marché.

Enfin, l’adaptation et modernisation des offres des vieux acteurs renforce la qualité de leur catalogue. La digitalisation encourage ainsi l’arrivée de nouveaux entrants innovants en matière de formation (stratégies d’acquisition).

Synthèse des tendances et opportunités sur le marché de la formation professionnelle

Les besoins des clients et des stagiaires évoluent de façon constante en raison de l’obsolescence des compétences et de la nécessité d’en développer d’autres. Les organismes sont dès lors amenés à enrichir leur catalogue en proposant chaque année de nouvelles formations, ce qui leur permet par ailleurs d’adapter leurs prestations aux changements réglementaires. En effet, étant un marché constamment soutenu par des plans de relance ou des réformes de la part de l’Etat, le marché de la formation s’impose comme étant historiquement stable et stratégique.

Avec l’essor du digital learning durant la crise sanitaire, de nombreuses opportunités de développement et de croissance se sont présentées aux OF. En effet, l’utilisation du machine learning et de l’intelligence artificielle par les OF permet d’améliorer l’expérience client, et in fine d’augmenter la satisfaction des apprenants. Mêlant à la fois technologie, distanciel et présentiel, ces nouveaux moyens de formation permettent aux OF d’augmenter significativement leur volumétrie d’actifs d’apprenants, et par la même occasion leur chiffre d’affaires. L’utilisation croissante du blended learning permet d’entrevoir d’ici 2022 une croissance de 12% du chiffre d’affaires des organismes de formation.

Le digital learning ne va pas supplanter la formation en présentiel, mais en sera le complément. Il faut que les OF développent un apprentissage hybride combinant formation en ligne et en présentiel. Il s’agit donc d’une opportunité pour les OF de diversifier leurs activités en allant vers l’accompagnement des clients, avec du conseil en stratégie de digital learning ou la conception de parcours multimodaux.

Le succès des OF sera demain déterminé par leur capacité à attirer des candidats qui décideront par eux-mêmes, indépendamment de leur employeur. Ce segment BtoC qui s’ouvre aux OF, grâce à l’instauration du CPF par l’Etat, représente une gigantesque fenêtre d’opportunités. Cette ouverture va induire un accroissement des dépenses en marketing et communication de la part des acteurs du secteur, et un fort investissement en matière d’adaptation des systèmes d’information pour convenir aux nouveaux modes de consommation et d’apprentissage. Le marché sera en ce sens propice à la diversification massive des catalogues de formations certifiantes (avec une attention toute particulière portée aux métiers du web), mais la qualité du contenu et des prestations proposées restera le facteur déterminant de leur survie.

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L'Équipe Kray Research

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