Premièrement utilisé dans le roman « Snow Crash » de Neil Stephenson en 1992, le concept de « metaverse » ne ressemblait pas exactement à ce que Facebook annonçait vouloir créer en octobre 2021. Au cœur de ce roman visionnaire, les citoyens utilisent des avatars numériques pour explorer un monde virtuel en ligne afin d'échapper à la réalité. L’économie mondiale s'y est effondrée et les gouvernements ont perdu l'essentiel de leurs pouvoirs au profit d'un petit nombre de méga-entreprises.
Deux décennies plus tard, en 2018, c’est le cinéma qui s’approprie le metaverse avec le film « Ready Player One » de Steven Spielberg. Dans ce long métrage, le réalisateur met en scène un monde virtuel, « l’Oasis », dans lequel se connectent et se côtoient les héros du film. Toutefois, ce monde parallèle est avant tout dédié au jeu.
Fin octobre 2021, M. Zuckerbeg annonce sa volonté de créer son propre metaverse, dans une conception toute nouvelle de celles antérieurement pensées.. Par la création de son monde virtuel, Facebook explique une transformation naturelle du réseau social avec pour objectif principal : « réunir un maximum ses utilisateurs ». Le metaverse se définit donc comme le réseau social du futur.
Avec l'avènement des NFT (non-fungible token), certains jeux vidéo en ligne se jouent déjà dans des metaverses. C’est notamment le cas de The Sandbox ou Decentraland, des mondes virtuels basés sur la blockchain « Ethereum ». Les joueurs peuvent s’y retrouver pour créer, acheter, devenir propriétaire et monétiser leur expérience de jeu avec des NFT. Dans chacun de ces mondes, les joueurs peuvent revendiquer un accès exclusif à une parcelle d'un territoire donné, agir comme un propriétaire et intervenir comme bon leur semble via leur avatar, en modifiant notamment leur apparence.
Dans une société où le temps passé sur internet ne fait qu’augmenter (environ 6h54 passées quotidiennement sur internet par personne), que ce soit pour acheter ou faire des rencontres, notre identité virtuelle se confond avec notre identité physique. Dans un monde qui se digitalise chaque jour davantage, la création de metaverses s’inscrit ainsi dans cette continuité logique de considération et de promotion de l’identité virtuelle.
Aujourd’hui la majorité de la population peut naviguer sur internet. Le marché actuel est assurément plus mûr que dans les années 2000. Le taux d'équipement informatique et d'accès à Internet haut débit concerne près de 90 % de la population en Europe et aux États-Unis.
Avec la pandémie du coronavirus, les mesures sanitaires de distanciation sociale et les confinements successifs qui en ont découlé, c’est toute la population mondiale qui s’est tournée vers le digital. Durant plusieurs mois, le monde physique s’est littéralement réduit à 1km2 favorisant ainsi l’explosion du virtuel.
Il y a 20 ans, une idée telle que le metaverse n’aurait jamais pû voir le jour. Aujourd’hui, grâce à une technologie en constante évolution (processeurs, cartes graphiques, appareils mobiles et leur disponibilité élevée) et l’évolution et démocratisation d’outils tels que des lunettes connectées (Facebook Glasses, Snapchat Spectacles) ainsi que des casques de réalité virtuelle (Oculus, Hololens), le metaverse devient un projet plus que réalisable et à la portée de notre société.
Néanmoins, le développement technologique doit encore atteindre quelques étapes importantes avant de permettre une immersion virtuelle complète. Les casques de réalité virtuelle (VR) existent déjà sur le marché mais pour une véritable intégration dans le monde réel, des appareils de réalité augmentée (AR) totalement immersifs et sans impact physiologique seront nécessaires.
Les technologies sensorielles, de visualisation et optiques sont aussi des axes majeurs à développer pour une totale immersion dans le metaverse.
La capacité du metaverse à s’inscrire au cœur des habitudes est un véritable défi que souhaitent relever les acteurs technologiques les plus novateurs, en développant des appareils plus accessibles, légers et confortables.
La volonté de M. Zuckerberg est d’immerger à 100% les usagers dans ce nouvel univers virtuel. L’objectif est de mettre en place une expérience de réalité virtuelle à très grande échelle.
Si les ventes de casques VR ont fortement chuté en 2020, l’année 2021 a renversé la tendance avec une augmentation des ventes de 46.2%, résultat des nouveaux usages développés durant la pandémie. Dans la même veine, Microsoft a récemment fait l’acquisition de Blizzard Activision, producteur de Jeux Vidéos américain basé à Santa Monica, notamment connu pour ses jeux vidéos comme World of Warcraft, Diablo ou Starcraft, plateformes immersives de jeux multi-joueurs en ligne, prémisses du metaverse.
Avec un avatar à notre image, il sera possible de rentrer dans le metaverse et de le quitter à n’importe quel moment. Le metaverse sera ainsi un open world (en référence au monde du gaming) incluant la notion de continuité et de live, pérennisant la volonté sociale d’appartenance et les velléités de chacun de s’assumer et de s’affirmer dans un nouveau monde, presque libre.
La durabilité des objets non palpables sera au centre de cet univers, notamment grâce aux droits de propriété (smart contract) liés aux NFT présents dans les metaverses. Le projet de disposer d’une maison, soit d’une zone d’exposition pour tous ses NFT (art, voiture, habits, …), devra s’ancrer dans cette notion de durabilité.
Enfin, il faudra sûrement s’imaginer devoir coexister dans ces mondes virtuels avec des NPC, soit des « non-playable-character », qui auront pour vocation d’être à disposition des individus/joueurs à titre informatif.
Aucune entreprise n’est capable de construire le metaverse toute seule. La construction des metaverses à venir se basera sur une collaboration à grande échelle qui prendra plusieurs années pour se définir clairement.
Le metaverse, bien que déjà présent dans notre quotidien (Facebook, Jeux Vidéos …), ne verra pas le jour sous sa forme pleine et entière si les entreprises, les créateurs-trices, les responsables politiques et les entrepreneurs ne travaillent pas tous ensemble avec pour unique objectif : bâtir le monde virtuel de demain.
De nos jours, pour connecter deux personnes dans un environnement virtuel de façon réaliste, il est nécessaire de traiter et d’analyser une quantité de données importantes en temps réel. Ainsi, l’objectif est de transposer cette masse de données à une échelle bien supérieure, celle de tout un serveur (ou des milliers d'entre-eux), dans lequel seraient connectés plusieurs millions (voir milliards) d’individus de façon simultanée et continue.
Cependant, à date, un problème majeur se pose. Selon Intel, le plus grand fabricant de puces à semi-conducteurs au monde, le metaverse va demander une puissance de calcul bien supérieure à celle qui existe aujourd’hui. C’est l’infrastructure entière d’internet que nous connaissons qui va devoir être mise à jour afin d’éviter les problèmes de latence dans le metaverse. C’est en ce sens que tout expert du metaverse se doit de suivre scrupuleusement les avancées en matière de développement technologique, tel que l’informatique quantique.
La participation au metaverse va supposer l’utilisation de certains accessoires aux rôles clés dans l’émancipation du projet. En voici quelques exemples :
Les utilisateurs se dirigeront aussi vers l’utilisation d’une monnaie parallèle, et notamment des cryptomonnaies (comme sur The SandBox ou Axie Infinity). Il sera possible d’acheter et de revendre les objets du jeu.
Il est donc logique d’affirmer que les jeux appelés « play to earn » ou « P2E » sont amenés à se développer.
Le metaverse va devoir s’appuyer sur beaucoup de technologies différentes, toutes basées sur un sous-jacent d’intelligence artificielle.
L’IA est déjà aujourd’hui un secteur regroupant de nombreux acteurs et dans lequel les innovations se font croissantes et représentent une opportunité d’investissement majeure pour les investisseurs souhaitant s’essayer à cette nouvelle tendance. L’IA permet notamment d’accélérer les méthodes & processus de calcul, d’échanger avec des formes réalistes virtuelles telles que des NPC (non-playable-characters) comme dans le domaine du gaming. Ces IA pourront être programmées avec leurs propres histoires de vie, motivations et objectifs, améliorant ainsi l’immersion de l’utilisateur. Selon le type de monde virtuel, il pourra par exemple participer à des scénarii préétablis ou bien créer ses propres scénarii.
Parallèlement, le metaverse devra s’appuyer sur un Web 3.0 doté d’une vitesse extrêmement élevée, d’une large bande passante et d’une faible latence.
Aujourd’hui, la 5G permet d'atteindre des fréquences extrêmement élevées dans le spectre des ondes millimétriques, ce qui ouvre des possibilités telles que les expériences de VR qui incluent le sens du toucher et les expériences de AR qui permettent aux visiteurs d'avoir des conversations approfondies avec des personnages d'IA en temps réel. À terme, la 6G remplacera la 5G. La 6G n'est pas une technologie disponible pour le moment. Mais plusieurs pays ont déjà lancé des initiatives de recherche. Certains experts estiment qu'elle pourrait être une à deux fois plus rapide que la 5G, soit l’équivalent d’un téraoctet par seconde.
Selon un livre blanc de NTT Docomo, la 6G permettrait au cyberespace de soutenir la pensée et l'action humaines en temps réel. Les infrastructures (Microsoft, Facebook, Nvidia, Intel, entre autres) représentent la partie visible de l’Iceberg et sont indéniablement les acteurs incontournables d’une exposition sur ce marché, bénéficiant de solides fondamentaux et cash-flows issus de canaux diversifiés (limitation du risque).
Malgré une domination actuelle prépondérante des GAFA dans notre société et sur le web, l’internet de demain se révèle comme un champ de tous les possibles. Aussi, la course effrénée pour sa domination est d’ores et déjà lancée.
Les acteurs du gaming s’imposent comme les grands vainqueurs de cette course vers le metaverse. Depuis plus de 10 ans, ces derniers ont accumulé de l’expérience dans le social gaming s’armant ainsi du langage nécessaire pour la conception d’un univers virtuel.
Hormis Facebook, qui depuis octobre 2021 s’est transformé en « META », d’autres entreprises comme Roblox et Epic Games souhaitent donner vie à leur propre metaverse.
Epic Games avec son jeu phare « Fortnite » avait déjà entamé sa mue en plein confinement en hébergeant un concert de Travis Scott qui avait réuni environ 12 millions de personnes. De plus, en avril 2021 Epic Games avait aussi réussi à lever 1 milliard de dollars afin de muter progressivement ses jeux vers le metaverse. D’autres leaders du gaming tels que Roblox ou encore Minecraft souhaitent lancer à leur tour leur propre monde virtuel dans les prochaines années.
Le metaverse est, à l'image du gaming, le royaume du modèle freemium. Un royaume où il faudra payer pour se démarquer, à l'image de ce qui se fait déjà sur Fortnite où toute une économie du skin (ces enveloppes qui permettent de donner vie à son avatar) s'est déjà développée. Fortnite a révélé avoir vendu 3.3 millions de skins durant les mois de novembre et de décembre 2021 pour environ 50 millions de dollars. En plus de cela, le jeu dispose d’un vivier très vaste avec notamment 350 millions de comptes actifs.
METAVERSE MARKET MAP :
Qui dit création d’un nouvel univers, dit vie en société, interactions, réglementations, places de marchés, et donc flux d’échanges monétaires. C’est là que les crypto-monnaies prennent toute leur place. Actifs numériques cotés sur des marchés mondiaux (réels comme virtuels), les crypto-monnaies peuvent être à tout moment convertis en d’autres crypto-monnaies ou en monnaies traditionnelles, et être utilisées à des fins de monétisation, quelque soit le canal. L’intégration des crypto-monnaies dans un metaverse s’inscrit donc une logique naturelle. S’agissant de monnaies 100% numériques, elles facilitent les transactions interpersonnelles sans intermédiaires et autorisent les micropaiements.
Dans un monde virtuel régi par une économie fondée sur la crypto-monnaie, la richesse dans le metaverse offre les mêmes propriétés statutaires et sociales que la richesse dans le monde réel.
Cependant, l'évolution de la valorisation des crypto-monnaies représente un risque encore trop élevé pour le metaverse. Durant les 3 derniers mois, la valeur du bitcoin (BTC) a encore prouvé sa grande volatilité en chutant de 50%, entrainant ainsi dans son sillage les autres cryptomonnaies. Il est passé de 67,566.83 dollars le 9 novembre, son plus haut point historique, pour descendre à 35,030.25 dollars, le 21 janvier 2022.
La forte volatilité de cet actif est le reflet de sa jeunesse, démontrant qu’il ne s’est pas encore tout à fait inscrit dans l’économie et dans les mœurs. Son objectif, comme pour toutes les cryptomonnaies, est d’assurer une certaine stabilité et des propriétés économiques transparentes afin d’attirer et de rassurer de sérieux capitaux, fondamentaux à son développement.
Une grande partie des transactions commerciales qui auront lieu dans le metaverse s'appuieront sur la blockchain, que ce soit par le biais de crypto-monnaies ou de jetons non fongibles (NFT).
Selon une étude menée par Bloomberg Intelligence, le marché du metaverse pourrait atteindre une valeur de 800 milliards de dollars d’ici 2030. L’univers du capital-risque juge ces perspectives très probables, comme en témoignent les récentes levées de fonds.
Au 3e trimestre en 2021, le secteur du gaming blockchain a atteint le milliard de dollars levés. Environ 12% du total des capitaux réunis l’ont été par l’industrie crypto, suffisant pour en faire le premier segment dans la catégorie Web 3.0 et NFT.
Les « smart contract » sont des programmes regroupés sur une blockchain qui se déclenchent quand des prérequis spécifiques sont remplis. Ils peuvent par exemple être utilisés pour automatiser l'exécution d'un accord afin que tous les participants soient immédiatement certains du résultat, sans intervention d'un intermédiaire ni perte de temps (décentralisation). Ils peuvent également automatiser un flux de travail, en déclenchant l'action suivante lorsque certaines conditions sont réunies.
Les « smart contract » fonctionnent tout simplement en suivant un enchaînement d’ordres tels que « Si/quand…ensuite… » qui sont écrits et stockés sur une blockchain. Un réseau d'ordinateurs exécute alors les actions lorsque des conditions prédéterminées ont été remplies et vérifiées. Ces actions peuvent inclure le déblocage de fonds aux parties concernées, l'enregistrement d'un véhicule, l'envoi de notifications ou l'émission d'un ticket. La blockchain est ensuite mise à jour lorsque la transaction est terminée. Cela signifie que la transaction ne peut pas être modifiée, et que seules les parties qui ont reçu l'autorisation peuvent voir les résultats.
Les « smart contract » présentent de nombreux avantages. Numériques et automatisés, ils constituent un moyen rapide, efficace et précis de réaliser des contrats, sans procédure papier superflus et en évitant les erreurs résultant souvent du remplissage manuel des documents.
Comme aucun tiers n'est impliqué et que les enregistrements cryptés des transactions sont partagés entre les participants, il n'est pas nécessaire de se demander si les informations ont été modifiées à des fins personnelles. Ils sont donc dignes de confiance et 100% transparents.
Les « smart contract » s’illustrent aussi par leur sécurité. Chaque transaction sur une blockchain étant cryptée, un piratage de la transaction est absolument impossible. Comme chaque enregistrement est relié aux enregistrements précédents, les hackers se verraient dans l’obligation de modifier la chaîne entière pour pouvoir changer seulement un seul enregistrement. Une telle cyberattaque est aujourd’hui irréalisable. Le seul ordinateur assez puissant capable de réaliser une telle opération - qui aujourd’hui n’existe que sous forme de prototypes - est l’ordinateur quantique.
De plus, il existe un système de défense en cas de piratage qui entraînerait une extinction totale des ordinateurs si un ou plusieurs d’entre eux venaient à être compromis. Cela reviendrait à rendre obsolètes toutes les cryptomonnaies présentes sur cette blockchain.
Enfin, les « smart contract » suppriment le besoin d'intermédiaires pour traiter les transactions et, par extension, les délais et les frais qui y sont associés.
Aujourd’hui, certains estiment que les « smart contract » vont impacter divers domaines, telle que la fonction juridique. Les avocats se verront sûrement dans l’obligation d’échanger leurs contrats écrits traditionnels contre des modèles standardisés de « smart contract ». D’autres industries comme les compagnies de crédit et comptables commencent d’ores et déjà à les utiliser, notamment dans le cas d’audits ou d’évaluations de risques. Ainsi, le metaverse ne se cantonnera pas qu'au divertissement… Du moins, c'est ce qu'espère Facebook avec le lancement de ses salles de réunion virtuelles : les Workrooms, auxquelles on accède via un casque Oculus Quest 2.
Outre la socialisation, l’une des composantes clés d’un metaverse est sa capacité à développer une logique de marché, voire une véritable économie parallèle. Dans quasiment toutes ses descriptions imaginaires, le metaverse doit offrir différents modes de consommation et même donner naissance à sa propre économie. Après tout, acheter, vendre, louer, offrir des services payants et même s’enrichir font partie de la « vraie vie ».
Cela serait trop simpliste que de réduire le metaverse au monde du gaming. Bien que le concept de metaverse soit fortement influencé par ce dernier, le gaming n’est pas le seul à se réjouir des opportunités que ce nouvel univers propose.
Suite à l’avènement du metaverse, c’est l’industrie de la mode et du prêt à porter qui s’est associée aux divers mondes virtuels existants ou en cours de création. Le metaverse devrait générer, pour le secteur de la mode, près de 50 milliards de dollars entre 2022 et 2030, selon Morgan Stanley.
Les jetons non fongibles et les jeux sociaux pourraient faire croître le marché potentiel des groupes de luxe de plus de 10% d'ici huit ans et augmenter le bénéfice avant intérêts et impôts (Ebit) du secteur d'environ 25% (étude par Morgan Stanley).
Il suffit d’observer Roblox, l’un des jeux précurseurs du metaverse, où les joueurs mettent à jour quotidiennement l’apparence de leur avatar pour comprendre l’intérêt que suscite le metaverse chez les acteurs de la mode.
Les marques commencent ainsi à mettre en place un certain nombre de collaborations avec des plateformes de jeux du metaverse. Par exemple, le 2 septembre 2021 la marque de chaussures Vans a présenté sa nouvelle expérience interactive aux utilisateurs de la plateforme de jeux en ligne Roblox et s’est aventuré pour la première fois dans cet univers virtuel. Gucci a lui aussi annoncé en juillet dernier un partenariat avec Roblox, permettant aux utilisateurs de la plateforme de gaming d'habiller leur avatar avec des habits de la marque. En décembre 2021, Nike a annoncé l’acquisition, pour plusieurs centaines de millions de dollar, de la start-up RTFKT. Fondée en 2020, la société RTFKT a bâti sa notoriété sur la conception de baskets virtuelles. En février dernier, la start-up a réussi à vendre grâce à une collaboration avec l’artiste Studios des baskets virtuelles d'une valeur de 3,1 millions de dollars en près de 5 minutes.
Le cofondateur de la société, Benoit Pogazzo, a déclaré que le processus de production a duré seulement 2 semaines.
La marque de luxe Burberry a créé une série de personnages uniques nommés Sharky B dans le jeu vidéo Blankos Block Party de Mythical Games. Les créations jouables de NFT, équipées de Jetpack, de brassards et de chaussures de piscine, ont rapidement atteint des ventes de près de 400 000 dollars.
Un autre problème du metaverse est sa dépendance à l'égard de l’Internet of Things (IoT), soit des objets connectés. Or, ces objets de l’IoT, tels que les casques de réalité virtuelle, peuvent être des proies faciles pour les pirates s'ils ne sont pas protégés correctement.
Les données capturées par ces casques, et celles des autres dispositifs portables qui seront développés à l'avenir, sont très sensibles par nature. Si ces données venaient à tomber entre de mauvaises mains, elles pourraient être transformées en menace de chantages par un cybercriminel.
Aujourd’hui, il n'y a pas de réponse unique à la question de savoir comment faire du metaverse un endroit plus sûr. Comme sur internet, un certain niveau d'anonymat continuera de protéger les criminels et délinquants, cyberharceleurs, hackeurs, voleurs.
Une réglementation accrue de l'internet est une possibilité. Cependant, internet reste l'une des dernières frontières de la liberté d'expression et d'information. Penser, un contrôle généralisé d’Internet par des organismes gouvernementaux à l'avenir, contreviendrait ainsi totalement à sa vocation première.
En plus des relations humaines, l’un des objectifs clés du metaverse est de mettre en place une logique de marché, voire une véritable économie parallèle.
Dans quasiment toutes ses conceptions imaginaires (« Snow Crash”, “Ready Player One”), le metaverse permet d’offrir différents modes de consommation et donne naissance à sa propre économie.
Au final, acheter, vendre, louer, offrir des services payants et même s’enrichir font partie de la « vraie vie », dont souhaitent s’inspirer les divers metaverses qui verront prochainement le jour.
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